En Belgique, 64 % des ménages sont aujourd’hui propriétaires de leur logement. Derrière cette moyenne se cachent cependant de grandes différences. Dans cet article, nous combinons les données de Statbel à notre segmentation consommateurs Dividuals pour mieux comprendre comment vivent les Belges : qui est propriétaire, qui loue, qui déménage le plus souvent, et surtout, qu’est-ce que cela vous apprend sur votre public cible ?
Propriétaire ou locataire : où vivent les Belges ?
Aujourd’hui, 64 % des ménages belges sont propriétaires, contre 36 % qui louent leur logement. Mais cette moyenne masque de fortes disparités régionales :
- En Flandre, 70 % des ménages sont propriétaires.
- En Wallonie : 64 %.
- À Bruxelles : à peine 38 %.
La part des ménages propriétaires en Flandre est donc 32 % plus élevée qu’à Bruxelles, et 6 % plus élevée qu’en Wallonie. Ces écarts s’expliquent notamment par les niveaux de revenus, mais aussi par le profil du consommateur. Notre segmentation Dividuals marque clairement le lien entre ménages à revenus plus élevés et le fait d’être propriétaire. A contrario, les locataires sont souvent plus jeunes ou en transition de vie.
En croisant différentes sources, nous constatons également qu’entre 5 % et 10 % des ménages belges possèdent plusieurs logements, souvent pour des raisons d’investissement ou de constitution de patrimoine.
Votre produit ou service s’adresse-t-il spécifiquement aux propriétaires ? Grâce à Dividuals, vous pouvez cartographier votre public avec précision et affiner vos actions marketing.
Les Belges déménagent-ils souvent ?
4 ménages sur 10 en Belgique ont déménagé au cours des cinq dernières années. Et là encore, les différences régionales sont frappantes :
| Did not move | Moved 1x | Moved 2x | Moved 3x or more | |
|---|---|---|---|---|
| Belgium | 60% | 28% | 9% | 3% |
| Flanders | 62% | 27% | 8% | 3% |
| Wallonia | 60% | 28% | 9% | 3% |
| Brussels | 48% | 34% | 12% | 6% |
À Bruxelles, un ménage sur deux a déménagé au moins une fois en cinq ans, et 18 % ont déménagé deux fois ou plus. La fréquence élevée des déménagements est liée au taux élevé de locataires, mais aussi à l’âge et à la phase de vie. En effet, à Bruxelles, l’âge moyen des ménages est plus bas et la part des ménages isolés plus élevée que dans les autres régions. Les jeunes familles ou les personnes seules déménagent logiquement plus souvent.
Comment les Belges vivent-ils aujourd’hui ?
La manière de vivre varie fortement selon la région et le type de ménage. En moyenne, 27 % des familles vivent dans un appartement, mais ce chiffre monte à 65 % à Bruxelles, tandis qu’en Wallonie, seule une famille sur cinq habite en appartement.
L’habitat partagé reste limité (2 % au niveau national), mais ce chiffre grimpe dans les groupes jeunes et urbains. À Bruxelles, 14 % du segment Dividuals B « L’avenir en main » vivent dans un logement partagé, un signe clair de l’évolution des formes d’habitat selon les styles de vie.
Le jardin, bien plus qu’un détail
Souvent oublié, mais pourtant essentiel dans l’habitat belge : le jardin. Malgré la densification des villes, l’accès à un espace extérieur reste un critère important pour de nombreuses familles. 70 % des ménages belges disposent d’un jardin.
Mais là encore, les différences régionales sont significatives :
- En Flandre, trois ménages sur quatre (75 %) ont un jardin.
- En Wallonie, c’est 72 %.
- À Bruxelles, ce chiffre chute fortement : 37 % des familles y ont accès à un jardin.
Ce fossé explique en partie la préférence pour la périphérie : familles avec enfants, amateurs de calme ou de nature, ou personnes ayant besoin d’espace pour leurs loisirs privilégient souvent un logement avec jardin. Pour beaucoup de Belges, le jardin n’est donc pas un luxe, mais un choix de vie délibéré.
La maison connectée : qui opte pour des solutions intelligentes ?
En matière de sécurité et d’énergie, les préférences résidentielles diffèrent aussi. Les systèmes d’alarme sont surtout présents chez les propriétaires à revenu élevé (30 % au niveau national), tandis que 41 % des ménages en Flandre ont des panneaux photovoltaïques sur leur toit. En Wallonie, ce chiffre est de 28 %, contre seulement 11 % à Bruxelles.
Les pompes à chaleur sont caractéristiques des profils de consommateurs progressistes :
- 16 % du segment F « A toute allure » ont investi dans une pompe à chaleur.
- Contre seulement 5 % du segment A « Un jour après l’autre ».
Et puis il y a les gadgets intelligents : tondeuses robots, aspirateurs robots, batteries domestiques. Qui les utilise ? Qui s’y intéresse ? Nous menons l’enquête pour vous.
Connaissez-vous vraiment votre public cible ?
La manière d’habiter en dit long sur les gens : leur phase de vie, leur pouvoir d’achat, leurs attentes et leurs habitudes. Que vous travailliez dans l’immobilier, l’énergie, l’aménagement de l’habitat ou la technologie grand public, pour réussir, vous devez savoir qui est votre cible et où elle se trouve.
Vous souhaitez savoir quels ménages achètent vos produits ? Ou qui montre de l’intérêt pour votre service ? Contactez-nous pour une analyse de votre public cible et découvrez comment les atteindre de manière ciblée et efficace.